Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
~* Journal d'une Magical Girl *~
Lune d'aujourd'hui
Publicité
~* Journal d'une Magical Girl *~
  • Récit au quotidien d'une apprentie sorcière, lancée sur la voie de l'ésotérisme et du paganisme. Je partage avec vous mon vécu magique, mes aspirations dans ce domaine, mais aussi la part sombre de cette voie : les doutes, les peurs, les erreurs etc.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Faire un don ^^


 

En cas de don non-monétaire, contactez moi par mail ^^
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 20 245
8 octobre 2015

Mon masculin (partie 1)

Plus le temps passe, et plus cette partie de moi, active, productive, impatiente, exigeante, dure, efficace devient insupportable, passée, néfaste.

Plus le temps passe, et plus je me rends compte de tout le mal que cela me fait, le stress que ce masculin me "cause". Oui, car il exige de moi de FAIRE, de m'inscrire dans la logique d'un monde auquel je ne crois plus. Ce masculin est à l'image de ce monde : dépassé, dévoré par ses propres démons, incapable de faire face à une nouvelle ère de paix, de sérénité, d'ÊTRE et plus de faire.

Mon masculin a besoin d'action, il a besoin de constater qu'il avance, qu'il progresse, il a besoin d'étapes, de directives, et il crée ses directives. Même si c'est plutôt inefficace, en fin de compte. Il insiste, encore et encore, pour ne pas rester inactif car "arrêter de bouger c'est mourir". C'est faux, il a tout faux, de plus en plus, je m'en rends compte.

C'est lui, qui me tripote les cheveux jusqu'à les arracher, parce qu'il s'agace, s'énerve, s'impatiente, se stresse. C'est lui qui impitoyablement arrache mes peaux qui dépassent, mord dans ma chair car tout n'est pas parfait, et ne le sera probablement jamais. C'est lui qui me fait manger manger parce qu'il faut sentir, goûter, VIVRE. Toujours, toujours, encore, incessamment... Le yang ne sait pas s'arrêter. il est tel le requin, toujours à l'affût, toujours en mouvement. Sa force est incroyable et, oui, il peut déplacer des montagnes. Parce qu'il s'énerve. il n'a pas le calme, la sérénité, il n'est pas en paix, car il est incomplet, mal aimé. Il ne s'aime pas, il n'est pas parfait.

Pourtant je sens en moi tout l'amour du monde pour ce mâle fort, puissant, actif ! Ce parangon du héro, une partie, féminine de moi, n'a d'oeil et de coeur que pour lui, ce pauvre hère qui s'excite et se fatigue, qui a besoin d'une amante, d'une maman, d'une sombre d'étreinte en lui disant que tout va bien, tout est pour le mieux, qu'il fait confiance au monde, aux choses, pour le guider et l'amener là où il est supposé se diriger.

Car ça le yang ne sait pas faire : confiance, lâcher prise, arrêter d'essayer de tout contrôler, de tout posséder, de tout paramétrer, minuter. Car sans ça, comment exister ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité