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~* Journal d'une Magical Girl *~
Lune d'aujourd'hui
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~* Journal d'une Magical Girl *~
  • Récit au quotidien d'une apprentie sorcière, lancée sur la voie de l'ésotérisme et du paganisme. Je partage avec vous mon vécu magique, mes aspirations dans ce domaine, mais aussi la part sombre de cette voie : les doutes, les peurs, les erreurs etc.
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23 mai 2015

Transcription d'une conférence de Laura Uplinger du 22/05/15

Je suis le sommet de la naissance d'aujourd'hui, et là, j'ai voulu partager avec vous cet interview car cela ne parle pas que de la naissance, mais de la conception, de la vie & de la mort... et tout cela, en conscience ^^ !

Alors profitez bien de cette transcription, car pour une interview de 48 minutes, dites vous bien que ça va me prendre x5 de vous la retranscrire x), y'a du boulot :D !

 

Pour quoi concevoir un enfant aujourd'hui

[...]

Maîtie : "Si tu cherches quelqu'un qui a vécu une conception consciente, qui a vécu une grossesse en conscience, et qui a mis au monde son enfant en conscience, il y a Laura. Et j'crois qu'il y a pas mieux en plus ! (retranscription des paroles d'Arouna Lipschitz) C'est ce qui m'a amené vers toi."

Laura : " C'est génial, Arouna est une grande amie. Et c'est un grand privilège pour moi d'être ici avec toi aujourd'hui, Maïtie, en faisant partie de ce documentaire. Mais c'est vrai que c'est une grande joie d'aller vers une conception consciente, ayant déjà eu pleins de renseignements et plein de vécu, et bien avant, au moins 15 ans avant, sur tout ce que cela peut représenter. En fait, j'ai pu passer ma grossesse à oublier ce que je savais. C'était déjà du normal, ce que je savais par rapport à l'embryologie, quand est ce que les ongles vont pousser, et le coeur comment il se fait ça me fascinait... mais c'est pas avec un intellect qu'on construit un enfant dans le ventre. Donc ce lâcher-prise, ce laisser la vie travailler, ça, ça a été mon grand privilège oui, c'est vrai."

Maîtie : "Et, qu'est ce que tu entends, toi par conception consciente, par grossesse consciente, par mise au monde consciente, c'est quoi à l'intérieur de toi cette conscience ?"

Laura : "C'est une grande complicité avec la vie. J'vais commencer un petit peu avec la fin. Mon mari est décédé il y a quelques années, il avait 81 ans, il avait 60 ans quand notre fille est née. Et on lui demandait -il était si calme, si tranquille, c'était un être assez exceptionnel, mais quand même ! On sait qu'on est à la fin de la vie, il a vécu les soins palliatifs donc il n'était pas drogué- et on lui dit mais comment ça se fait que tu sois si tranquille ? Ses yeux bleus, très profonds... Il disait au revoir à tous ses amis par emails par téléphone enfin c'était génial c'était en californie, et il nous a répondu à ma fille et à moi : je pense que c'est la conception consciente qui m'a mis sur une autre voie et qu'est ce que c'est qu'une conception consciente ? C'est en fait de dire "oui" à la vie, c'est à dire... un jour, voilà y'a un couple qui dit, un peu comme dans un internet galactique qui dit voilà : qui nous sommes, untel untelle, vous ce que nous aimons dans la vie, voilà comment nous vivons notre quotidien, est ce qu'il y a quelqu'un qui aimerait venir habiter avec nous ici sur la Terre ? Voilà ce que nous pouvons offrir, et voilà aussi ce que nous ne pouvons pas offrir ! C'était très clair, comme dans un petit email, comme dans une petite annonce "voilà l'appartement que je vends..."... Et on ne peut rien faire de plus, dans le sens que c'est pas nous qui disons à l'âme "tu vas venir ici !" ou à l'énergie "... et on va te concevoir aujourd'hui !". Et par contre, on peut s'ouvrir dans l'acte sexuel, à la possibilité de concevoir un enfant. Et ça, c'est extraordinaire comme pouvoir ! D'abord, moi comme beaucoup je pense, j'avais passé toute une vie sexuelle à éviter une grossesse, parce qu'il y a tant de relations, tant de situations... Et là, pour une fois : allez, vas y, on dit oui. Mais on dit oui à quoi ? Mais c'est énorme ce oui ! Et ça nous prend ! Alors, nous savions que nous voulions concevoir au printemps. Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. Le printemps il a pas 6 mois, il a 3 mois. Eh bien voilà, dans les mois de printemps nous allions faire l'amour une fois, à chacun de ces mois. La première année nous étions ensemble seulement les 2 premiers mois du printemps, parce qu'il voyageait, je voyageais.. Et nous n'avons pas conçu. La deuxième année, nous avons conçu à la fin du mois de mai. Et ce n'était même pas à la fameuse "période d'ovulation", si on calcule bien comme il faut, la température et tout... Non, j'avais fini mes règles quelques jours avant. La journée était si belle, le matin avait été si ah... il y a une mansuétude dans l'air le matin au printemps, j'étais à Washington, capitale, et on s'est dit mais "ouvrons, ouvrons les portes". Et en fait bien sûr qu'on peut faire l'amour en prière, bien sûr qu'on peut faire toujours l'amour en communion avec la vie, mais là en plus, on était ouverts. Qu'est ce que nous avions fait mon mari et moi ? Nous avions déjà une alimentation assez consciente, mais on pouvait par exemple tout ce qui était caféine, ça affecte les spermatozoïde, euh chocolat... pas pour faire semblant mais juste pour montrer qu'il y avait en nous une envie d'être à un certain diapason, on est loin d'être parfaits et certainement mon mari et moi n'étions pas du tout parfaits, mais nous voulions contribuer par notre alimentation consciente, ovo-lacto-végétarienne, et avec tous les produits [blabla] qui sont bio, et mais il y avait surtout un espèce de point d'interrogation, de complicité avec la vie et je ne savais jamais que ça, ça allait le mettre sur une trajectoire qui, 21 ans après, allait l'aider à faire le passage de l'autre côté... parce que c'est un passage ! Dans ma compréhension, la conception est beaucoup plus liée à la mort que la naissance elle-même. C'était à dire : à la fin d'une gestation, nous plantons plus l'enfance d'un enfant et au tout tout tout début de la grossesse, c'est plutôt les dernières années de cet être qui va vivre, qui va devenir un adulte... et je me souviens quand même d'avoir pensé en moi "si nous sommes en train de te concevoir, qui que tu sois, je te désires une mort aussi consciente que cette conception", c'est à dire consciente dans le sens de s'offrir à la vie, c'est un de mes désirs. J'aime beaucoup l'idée de mort, pourquoi pas, nous allons mourir alors faisons le bien. Mais j'aimerais être consciente, j'aimerais pouvoir avoir, oh je sais pas, donnez moi 2min, 5min ou quelques jours : pouvoir remercier, pouvoir dire au revoir, exactement comme on fait avec un ami. Et... bon, ça a l'air d'une simple attitude, c'est assez simple d'ailleurs donc de concevoir un enfant comme ça, mais je n'imaginais pas la force que ça donne après. D'abord l'être qui arrive, il se sent accueillis, il se sent voulu ! Quand tu vas chez quelqu'un parce que tu as été invité, tu lui amènes même des fleurs, un sourire ! Je ne suis pas capable d'être merveilleuse tout le temps, sur commande, on aimerait bien le faire quand on est maman... mais déjà il y avait cette complicité : cet être allait venir. Nous avons réussi à avoir une grossesse sans ultrasons, nous ne voulions pas savoir si c'était un garçon ou une fille, s'il y avait un immense défaut génétique ou pas du tout, nous voulions être ouverts à ce que la vie demandait. Donc conscience pour moi c'est surtout un lâchez-prise, dire oui. Et faire attention à la santé : physique, psychique, spirituelle, mais à notre niveau ! Y'a une expression française qui est très vulgaire et que j'adore, parce qu'elle est si juste : on ne peut pas péter plus haut que son cul, il faut être soi-même ! Et c'est quoi soi-même ? C'est souvent pas grand chose mais c'est par là qu'on commence. Et je me souviens je me disais enceinte "oh il faudrait que je sois au mieux de moi-même..." et oh zut le mieux de moi-même c'est à peu près 10%  comment ça se fait que je ne suis pas plus maintenant ça serait le moment idéal ! Et oui, il y a moi qui n'est pas encore tout à fait moi, je vais encore grandir et ce qui est merveilleux c'est que l'enfant après va nous aider à grandir..." "je ne sais pas si j'ai répondu à la question..."

Maîtie : "Si si, tu réponds, et j'aime beaucoup ce que tu exprimes, ce que je retiens un peu comme fil conducteur c'est que cette conscience est une ouverture, et ce que j'aime c'est comme si effectivement vous avez posté cet email en disant oui, quelque part, à pouvoir accueillir un enfant et en même temps vous n'étiez pas accrocher au fait qu'il y ai un enfant qui vienne."

Laura : "Pas du tout."

Maîtie : "C'était vraiment cette disponibilité."

Laura : "Ouais. D'ailleurs mon mari était beaucoup plus sûr que moi qu'il voulait que nous ayons un enfant. Moi je n'étais pas sûre que c'était mon tour d'avoir un enfant, ma vie est dédiée aux enfants je savais que c'était un immense frein moteur dans n'importe quelle carrière d'une femme, j'allais pas avoir un enfant pour le laisser dans une crèche, ça c'était inconcevable pour moi, pourtant c'est ce qui se fait aux état-unis, les meilleures personnes le font. Mais je me disais mais je n'ai jamais eu la présence de mes parents avec moi, ils étaient toujours occupés c'était des êtres incroyablement pleins de talent, incroyablement engagés dans la diplomatie brésilienne, et moi j'allais me donner le luxe de donner à mon enfant ma présence, même si c'était pendant 18 ans. Donc... 18 ans... j'allais être : maman. Et pas Maman avec un grand M mais maman, simplement. Et j'étais très curieuse, je n'avais pas idée que lorsque nous sommes parents il y a des moments que nous avons vécu enfant, au même âge que notre enfant qui bénéficient de ce que nous donnons à notre enfant. J'étais trop linaire : je pensais toujours au passé, au présent, au futur... je ne savais pas qu'il n'y avait qu'un seul éternel présent, et que l'enfant ou le bébé que j'avais été, l'âge que ma fille traversait, recevait de moi ce que je donnais aussi à ma fille. Ha, c'était génial ! Je m'en suis rendue compte quand elle avait 4/5 ans, ça m'a mis du temps... j'ai dit "waouw, je suis maintenant beaucoup plus moi, j'ai plus d'énergie, il s'est passé quelque chose et il n'y a plus comme quelque chose à la gorge, une tristesse est partie parce que la guérison psychique, qui peut se faire évidemment en laboratoire de psychothérapie, mais elle peut se faire aussi avec la vie bien vécue et c'est comme quand on met les doigts dans de l'eau : si on les enlève, on ne voit plus où ils étaient. Le psychisme se recompose de façon très harmonieuse et toute cette énergie que nous coûte de devoir mettre des pansements pour des blessures psychiques, on peut l'utiliser pour d'autres choses. Et ça c'était pour moi une grande découverte."

Maîtie : "C'est comme si le fait de t'autoriser à t'ouvrir là encore à ta fille, cette petite fille qui grandissait à ces âges là et de savourer ce qui circulait entre toi et elle ça venait prendre soin simplement de -j'ai pas envie dire d'espace blessé- mais ça venait nourrir des espaces qui avaient besoin d'être nourris..."

Laura : "Tu le dis parfaitement. Il faut le dire aussi : on nous a envoyé une amie, par ce petit email galactique, je ne sais pas si c'est karmique, si c'est dharmique, mais lorsqu'elle est née les mains ouvertes... et je n'avais jamais vu ça, j'avais vu beaucoup de naissances les petits poings sont toujours fermés c'est adorable, même quand le bébé ne pleure pas... ses mains ouvertes et en plus c'était à la lumière du feu et elle faisait comme ça *remue les doigts* j'ai ris ! J'ai eu une poussée de rire parce que... le cordon battait encore... On apprend à l'école, en fac que ça se passe au troisième mois, une question de psychomotricité, shabadi-shabada... troisième mois, elle en était à sa troisième minute de vie ! C'est comme on voyait qu'on nous montrait ces bébés comme ça *prostrées, grimaçants, fermant les yeux, poings fermés*, sur les photos, et qui au fond le bébé qui est née comme un petit Boudha il n'a pas eu besoin de pleurer... et déjà donc elle est née amie de l'eau, amie de la vie donc ça a été facile cette entente, cette dédication à cet être. Je sais qu'il y a parfait dans des familles des enfants qui viennent tout brosser les poils, qu'on a l'impression que tout va de travers, parfois l'autre personne a 5 enfants mais 2 de ses enfants houuu ne veulent qu'une seule chose c'est sortir de chez soi, de la maison... Donc là j'ai quand même vécu une histoire d'amour assez intéressante pendant l'enfance de ma fille : ma façon d'être lui convenait à cet enfant. Et elle n'était pas comme moi, et elle avait du temps pour moi. Et je me souviens que vers 3 ans elle m'a demandé un jour s'il y avait une autre version du livre qu'on était en train de lire. Et puis en anglais "version" ("virgin"), ça rappelle le mot vierge, c'est une petite américaine en plus que j'ai eu... et c'est quand j'ai compris ce qu'elle me demandait, elle me demandait si il n'y avait pas cette même histoire racontée d'une autre façon, mais quel culot ! Moi je n'ai même pas 40 ans -enfin j'ai presque 40 ans- et je ne demande pas ce genre de choses, je veux qu'on me raconte une histoire d'une façon et point final ! On ne peut pas me raconter trois façons... eh si ! Et elle est actrice maintenant, et sa passion dans la vie ce sont les histoires... donc elle est déjà venue avec -je l'ai senti- avec plus de liberté intérieure et plus de droiture aussi. Et c'est drôle de voir ça chez l'enfant. Donc une gosse qui n'était pas comme moi quand j'avais été gosse, et surtout je n'avais rien à répéter de mon enfance donc je ne faisais pas... ce n'était pas une chose importante pour moi de lui offrir les vélos et la campagne et les randonnées quand j'étais à Genève à l'âge de 10 ans ouais elle a pas eu ça mais elle a eu d'autres choses. Je voulais un peu -et mon mari aussi- nous voulions commencer comme un livre nouveau, SON livre à elle et les chapitres que elle, allait écrire. Et elle a été très patiente. En plus les gosses ils apprennent le langage du papa et le langage de la maman et très bien ! Et avant même qu'on ne se rende compte ils ont déjà dit le mot qu'il fallait à l'un et à l'autre et je me souviens d'avoir fait ça avec mes parents et je ne savais pas que les enfants le faisaient, et si bien... Et pour tout ce qui est langage, communication pas seulement avec les mots, cette conception consciente, cette attente, cette mise en route d'une conscience de santé pour l'enfant à naître -et en suite évidemment avec l'allaitement- ça donne une complicité et aussi un certain pouvoir. Il y a un moment où on dit non à un enfant tranquillement et l'enfant n'a même pas besoin de négocier il sait que c'est non, même s'il a 9 ans et il est furieux, il va être furieux seul... parce qu'il y a eu énormément de oui. Ce oui, ce lâcher-prise, ils nous savent complices quelque part."

Maîtie : "L'image qui me vient c'est un peu comme si tu t'étais autorisé et vous vous étiez autorisés avec ton compagnon aussi à lire le livre de votre fille. Tu vois plutôt que de l'amener à lire votre livre à vous."

Laura : "Oui, c'est bien que tu dises ça. Y'a pas de formule pour la vie, c'est fascinant de découvrir le livre de l'autre. En fait, toute bonne éducation serait de ne pas empêcher l'enfant de vivre sa vie, comme toute bonne santé ça serait de ne pas mettre des entraves aux forces de la santé qui vivent en nous. La vraie médecine ne devrait s'occuper que de la santé, et malheureusement nous nous occupons surtout de la maladie en médecine. Et c'est quoi la santé ? Bin maintenir la santé, la vitalité d'un organisme, donc quand on voit la vitalité d'un enfant... oh, évidemment nous étions aussi, et ça ça a valu pour la conception consciente, nous savions qu'elle nous était confiée par la Vie. Comme dit le poète que nos enfants ne sont pas nos enfants, ce sont les enfants de la Vie, et nous sommes comme les archers, je trouve qu'il y a une autre face à cette histoire. Si cette gamine qui est là devant moi, ou même dans mon ventre, si c'est l'enfant de la vie, et pas le mien seulement hmm... je suis un peu comme un pensionnat pour elle, j'ai le droit de demander à la Vie : arrive, viens ici, amènes toi, viens en moi il me faut maintenant l'intuition, la bonne idée, la patience, il me faut tout maintenant ! Je n'ai pas le temps de passer 20 ans pour éduquer mon enfant, elle a 3 ans maintenant, elle a 6 mois aujourd'hui, c'est LA, maintenant, que j'ai besoin e Tes forces, parce que c'est Ton enfant. Ca enlève beaucoup de poids de nos épaules, nous ne sommes pas seuls."

Maîtie : "Et tu as l'impression que ça a permis de tisser un lien particulier entre ta fille et toi dans l'après ?"

Laura : "C'est ce qu'Arouna a remarqué. Et d'ailleurs, comme coïncidence, ma fille a demandé à Arouna d'être sa marraine, elle avait 11 ans. Nous étions dans le sud de la France, et elle a été fascinée par Arouna -je la connaissais d'avant ma grossesse-. C'est pour ça que je dis que je ne sais pas si ma relation avec elle n'est que conséquence de tout ça, mais elle est venue déjà amie, donc il se peut que si je n'avais pas fait attention elle aurait quand même été quelqu'un de merveilleux, mais ce que j'ai avec elle, cette certitude intérieure d'être sa compagne de voyage sur Terre, ça c'est un délice. Quand elle avait 6 mois, quand elle avait 9 ans, maintenant qu'elle a 26 ans, c'est une joie et tous les problèmes ils ont été intéressants, ils ont été forts et ils ont été rapides et ils nous ont beaucoup appris et tout a pu être parlé, enfin on a pas "psychologisé" notre relation non plus, parce que ça c'est un autre danger, mais il y a une grande liberté entre nous. Et elle aime vivre, d'avoir une fille amie de l'existence, c'est un grand cadeau pour les parents. Je pense que pour les enfants aussi avoir des parents qui aiment la vie c'est un grand cadeau pour eux. Mais j'ai vu la relation qu'elle avait avec son père, je souhaitais que toutes les mères du monde puissent voir les deux jouer comme ça mais à 9 mois, à 9 ans enfin comme je dis à tous les âges... et c'est rare qu'un papa soit aussi apte à être papa à plusieurs âges, même quand vient une adolescence un peu plus intense, et ils s'entendaient très bien. Oui, il y a surtout le fait que je saurais comment j'ai porté ma fille en conscience lorsqu'elle aura 40 ans. Je pense que c'est lorsque tous les choix sont faits, et là on pourra voir "ahh Laura, dommage que tu n'ai pas su telle ou telle chose, voilà telle faiblesse ou telle... ou au contraire dire "ah voilà, tu as permis que cet être puisse s'exprimer, parce qu'avant l'âge de 40 ans on a pas encore vu toutes les conséquences de nos choix. Mais déjà maintenant c'est un point d'harmonie même entre ses amis donc ça... depuis toute petite, une personne très forte et qui a beaucoup de tendresse, et je le sentais enceinte, je voyais ces deux aspects qui n'étaient ni ma tendresse ni ma force, je ne savais pas si c'était un garçon ou une fille mais je disais à mon mari : si c'est lui, si c'est un homme il sera fort et tendre, si c'est une fille elle sera forte et tendre, parfait...

Maîtie : "Et est ce que cette conscience, ce fil de conscience qu'il y a eu depuis la conception même avant la conception puis la grossesse, l'accouchement, c'est quelque chose qui a perduré après, avec l'allaitement ?"

Laura : "Bon l'allaitement c'est de la magie pure hein, d'avoir un petit bébé là tout potelé et quel miracle. Je ne savais pas, je savais qu'il fallait boire pour allaiter, bien sûr je le savais intellectuellement, j'avais déjà aidé des personnes, mais je ne connaissais pas cette soif. Cette soif qui nous vient lorsqu'on allaite, je ne sais pas comment ça a été pour toi mais je disais à mon organisme : souviens toi pour toujours du délice que c'est de devenir soif, juste avant de prendre la bouteille et boire, bien sûr, je ne parle pas de manquer d'eau. Et quel étonnant état... les alchimistes disent qu'il faut complémenter le sang, le rouge la force du sang par la tendresse du lait. Il y a des images dans des anciens livres d'alchimie où le sein droit est lié à la voie lactée et le sein gauche lié à la lune, c'est à dire l'un à l'amour (la lune), et l'autre à la sagesse des soleils, j'avais des formules pour chacun des seins. D'ailleurs je le vois souvent autour de moi, c'est si quelque chose a été difficile à l'accouchement, ou s'il y a eu des difficultés, des complications pendant la grossesse, l'allaitement est encore un moment doré pour remettre des énergies, il y a encore tellement de choses malléables, maintenant on vient de découvrir des cellules souches dans le lait maternel ça a beaucoup facilité la recherche parce qu'il faut pas aller dans la moelle épinière des gens pour aller chercher des cellules souches."

Maîtie : "Comme dans les menstrues des femmes."

Laura : "Oui, exactement, aussi, voilà."

Maîtie : "On est dans le rouge et le blanc là encore... "

Laura : "Le rouge et le blanc oui, et puis l'oeuf est rouge et le sperme est blanc... ah ce mariage du rouge et du blanc... allaiter c'est déjà être enceinte c'est un voyage magnifique, allaiter c'est vraiment être au sommet d'une montagne avec un pouvoir... d'abord la température est toujours parfaite du lait, l'enfant sait très bien quoi boire et quoi ne pas boire, allaiter sur demande te permet d'aller où tu veux, quand tu veux, il y a un pouvoir de communication avec la vie, et ce regard du bébé qui tête... il y a des opiacés dans le lait maternel, ça donne un état de vraiment d'une petite extase au bébé qui allaite au tout début, et c'est très bien calculé, on apprend qu'il y a 40% des sucres du lait maternel destinés à nourrir des microbes du microbiome, c'est à dire ces microbes qui ont pris possession de nous à la naissance, qui nous permettent d'être en vie même, on a dix fois plus de microbes que de cellules avec notre adn, eh bien ces 40% du lait qu'on ne peut pas digérer nous les humains, c'est pour cette croissance pendant la première année de ces microbes, pour qu'ils aient bien conquis leur territoire, c'est eux qui vont nous aider pour tout notre système immunitaire, pour tout notre digestion, toute cette flore buccale, intestinale, c'est fabuleux. J'adore quand la science découvre des choses que les grands sages disaient "oui c'est très important"... Je suis moi un bébé des années 50 où la science était sûre que le lait en poudre était bien supérieur au lait maternel, parce qu'ils n'avaient pas encore découvert ni la biochimie ni l'endocrinologie, ils ne savaient pas assez, le colostrum c'est... alors que cette première tétée... j'étais étonnée quand ma fille à la première tétée me caressait gentiment le sein. Comment ça se fait ?? C'était si simple, et c'est vrai Michel Audan (?! pas trouvé la référence) le dit souvent, quand on peut allaiter dans cette première demie-heure, il n'a pas à apprendre à allaiter, après il faudrait peut être un petit coup de pouce, toi tu as vu beaucoup de bébé commencer l'allaitement comme ça tout de suite, comme c'est simple... J'ai beaucoup voyagé en allaitant, en avion, grande distance, Etat-Unis, Europe, ensuite Uruguay, Brésil par-fait, pas un mal d'oreille... rien. Et là, par contre il faut que la femme fasse une attention spéciale à ce qu'elle mange parce qu'il faut manger beaucoup, et chaque bébé aime ou n'aime pas certaines choses : si c'est acide, si ce n'est pas acide... Et je me souviens aux Etat-Unis ils disaient "évite le brocoli et l'avocat ou alors introduit / parce que certains aliments peuvent donner plus de gaz que d'autres... il n'y a pas eu de problèmes de ça, mais quand je vois les réunions des femmes qui allaitent il y a des bébés qui les font marcher comme ça vraiment au pas à telle et telle chose et surtout pas à tel autre aliment sinon tout de suite un petit peu de pain blanc et des cris, de coliques... et Sarah, ma fille n'a pas eu de coliques, et j'avais pourtant préparé la petite chaise rocking chair pour lui donner le sein les nuits interminables : il n'y a pas eu de nuits interminables, elle a fait toutes ses nuits presque tout de suite, c'était de surprises en surprises, cette complicité, cette amitié avec la vie qu'elle avait et avec moi aussi. C'est vrai que rien ne m'avait préparé à devenir du jour au lendemain une déesse parce que le regard que l'enfant porte sur sa mère... et sur son père aussi, c'est un regard d'un amour si total si bon et l'accueil est énorme, par contre on est aussi pénétré par le laser de leur regard ... y'a des jours où j'aurais mieux aimé faire le ménage en moi avant de me présenter à elle mais j'étais qui je suis ! Et dans son regard il n'y avait que compréhension et c'était okay. Ca m'a beaucoup aidé, en fait on souhaite parfois -enfin ceux qui sont sur un chemin spirituel- avoir un maître zen, quelque part en haut d'une montagne qui le matin te ferait aller à la rivière prendre des sauts d'eau ou faire quelque chose de spécial dont tu comprendrais le symbole dans trois jours... un bébé, c'est vraiment un petit maître zen *grand sourire*. Cette disponibilité qu'il faut avoir à chaque instant... et pouvoir devancer les pleurs, je n'ai entendu les pleurs de ma fille que vers l'âge de 3 mois ou si elle ne voulait pas enfiler une manche d'un habit ça l'énervait alors elle rouspétait et son premier pleur a été un peu bah elle s'était pas entraînée quoi ! C'était un peu bizarre... ça m'a fait rire alors ça l'a surprise du coup elle a rit avec moi bon c'est quand même une fille qui a rit avant de pleurer. Alors on disait -j'sais pas si tu te souviens, quand on était très jeunes- il faut que le bébé pleure pour les poumons (1)... elle est pour moi extraordinaire, elle n'a jamais eu besoin de pleurer... "

Maîtie : "Est ce que tu penses que toute femme peut effectivement j'ai envie de dire "s'offrir" de vivre cette expérience là ?"

Laura : "Je suis sûre que oui. Mais d'abord il faut savoir qu'elle existe, il faut pouvoir la désirer en toute tranquillité, et peut être parler avec la vie. Il m'arrive souvent d'avoir des ateliers de conception consciente et la première question que je pose c'est : pourquoi ? Pourquoi avoir des enfants ? Et souvent ce sont des raisons qui ne sont pas au sein de l'existence, dans la vie vraiment, c'est pour faire au partenaire, c'est parce que c'est comme ça qu'on fait, c'est pour avoir une descendance, c'est pour que quelqu'un prenne soin de moi quand je suis vieille, il y a plein plein plein de raisons qui certainement toutes existent mais d'offrir une vie à quelqu'un... j'entends rarement ça. Je ne savais pas que c'était rare, et j'avais pas fait beaucoup d'ateliers avant sur ça et peut être c'est ça qui m'a donné cette tranquillité... les enfants, ils adorent quand on est tranquilles, qu'on soit vieux, qu'on soit jeunes, surtout s'il y a un problème : qu'on soit tranquille. S'il y a eu un bobo au genou ou s'il y a un bras cassé ou s'il y a une grande fièvre... quand on est tranquilles, ils apprécient ça, je pense que les plantes et les animaux aussi, il y a souvent des personnes qui ont les pouces verts, ce sont en général des gens avec une tranquillité en plus que la moyenne des gens. Donc ceux et celles qui veulent avoir cette expérience, travaillez votre complicité avec la vie. Amusez vous à vous émerveiller. Vous pouvez vous émerveiller de votre main, d'un rayon de soleil, d'un clair de lune (2), d'une forêt, d'un arbre, cherchez autour de vous... ça peut être un verre d'eau ! Des raisons, des façons de vous émerveiller, d'être complices avec la vie, tant que je ne fais pas mon coeur battre, que je ne suis pas en train de digérer l'avocat que j'ai mangé ce midi, avec ma conscience intellectuelle, mais que la vie en moi sait travailler, que je me donne à cette vie (3) peut être que je trouverais des moyens ou la possibilité d'avoir un compagnon qui aussi pense aussi comme ça. Parce que beaucoup de femmes ont une grossesse difficile, ne se sentant pas acceptées par leur mari pour une raison ou pour une autre, peut être qu'eux ils paniquent, ils n'ont pas eu eux une bonne expérience dans le ventre de leur mère, tout est possible, notre psychisme il reste avec nous : je suis moi tous les êtres que j'ai été dans cette vie, depuis l'embryon jusqu'à maintenant ils sont ici présents et s'il y en a un de ces stades que j'ai pas raté mais qui m'ont fait beaucoup souffrir, j'ai peut que mon enfant ne souffre aussi la même chose (4), donc pour un couple qu'ils fassent un peu l'expérience de savoir comment ont été leurs 27 premiers mois. 9 mois avant qu'ils aient été conçus, 9 mois de grossesse et 9 mois après : que se passait il dans l'ambiance de leur famille, comment ont ils été désiré, quelle surprise ont ils été pour leur parents, qu'est ce qu'il se passait, qui mourrait, quels ont été les succès, les espoirs pour qu'ils se rendent compte dans quel bouillon psychique ils ont été conçu, qu'ils reconnaissent là où ça a été difficile, là où ou non, et peut être qu'ils puissent faire la part maintenant que c'est à leur tour d'être parents (5), qu'ils commencent leur vie à eux, sans devoir parfois à porter des lourds boulets comme des chaînes qu'on mettait aux prisonniers. Nous sommes parfois prisonniers d'instances psychiques qui ne nous appartiennent même pas ! Et qui nous ont beaucoup marqué. Le bébé, dans le ventre de sa mère ne peut pas dire "maman je veux passer un weekend chez untel parce que là vraiment, c'est trop dur. Bah il peut pas, et il va tout vivre et en plus il va considérer que ce moment dur c'est le bon, c'est normal. Et dans notre vie après, nous nous efforçons de rencontrer de refaire des situations pareilles pour nous sentir fidèles à comment nous avons été formés... Oui c'est de la psychologie pré-natale simple (6). En fait nous sommes fait, notre destin aurait été d'avoir tous été merveilleusement portés dans le ventre de notre maman, et là du coup notre cerveau aurait été super bien formé parce qu'elle aurait bien mangé, elle aurait été inspirée elle aurait été dans la joie, et du coup on est prêt à avoir notre enfant. Mais ce n'est pas le cas. Beaucoup de mamans ont très peur (7)."

Maîtie : "Et du coup quand effectivement quand en tant que maman par exemple on sait que les 9 mois avant la conception ça a été très bousculé dans ma vie, que la grossesse a peut être été bousculé par des choses comme ça, le fait que moi j'apaise ces espaces là, est ce que ça va soutenir mon enfant ? Qui a traversé ça d'un autre côté ? Comme ne pas dire "zut j'ai tout raté" quoi...

Laura : "Bon, c'est ça qui est merveilleux dans la vie, un peu comme quand on est à l'école : on a beau rater quelques examens, le prof peut peut être nous faire repasser un examen 15 jours après. La vie est très amie finalement, oui si tout a été bousculé -j'aime beaucoup le mot que tu emploies-, dès qu'on prend conscience -on a en portugais, ici au Brésil on dit : "on va donner un nom à chacun des boeufs et des vaches, on va toutes les nommer"- déjà, on a une autre force : on a identifié de quoi il s'agit. Et là il y a un moment fantastique et votre enfant peut avoir 3/4 ans ! Arriver le soir, pendant que l'enfant dort très profondément, ce premier sommeil où un tonnerre tonitruant ne le réveille même pas, on peut caresser sa tête, lui dire l'honneur que c'est d'être son papa ou sa maman et lui raconter ce qu'il s'est passé, lui raconter son histoire, lui raconter nos épouvantes, nos peurs, nos espoirs. Lui raconter qui nous sommes et ce que nous désirons pour lui, et que nous sommes à coté de lui ou à côté d'elle autant qu'il le faudra. L'enfant veut marcher avec nous, que nous soyons présents dans sa croissance, que nous puissions croire en lui ou en elle. Évidemment si c'est un petit bébé c'est encore plus fabuleux, ça va directement au subconscient de l'enfant, et on peut le faire y'en a qui le font 7 jours, 7 nuits de suite, d'autres qui le font de temps en temps, à chaque parent son intuition... si l'enfant a déjà 14 ans, eh bien on s'assoit, et on boit un bon chocolat chaud et on dit attends, entre 4 yeux là, laisse moi te raconter... c'était terrifiant pour moi d'être enceinte, ou c'était telle ou telle chose maintenant je comprends et tout mais raconter une histoire, même la plus difficile d'une façon chronologique, logique et tranquille éclaircie tellement, ça donne une galaxie de lumière. Et l'enfant, là du coup le jeune peut commencer à se choisir. Je ne sais pas si ça a l'air sensé ce que je dis là, mais je vous garantie qu'il y en a beaucoup qui l'ont fait. Quand on a des moments et qu'on dit "wow mais si tout cela était important..." Je me souviens d'une conférence de Thomas Verny, un des grands de la psychologie prénatale celui qui a écrit "la vie secrète de l'enfant avant la naissance", en 81 il a écrit ce livre, il a donné une conférence en 88 (8), à George Town University à Washington, et il parlait des sage-femmes. Et il y en avait une cinquantaine dans la salle et il a très bien parlé ce jour là, au bout d'une quarantaine de minutes il avait bien exposé ce qu'était le psychisme foetal et il demande "est ce qu'il y a des questions ?". Et une dame lève la main, elle était tout au fond de la salle et dit "docteur je vous remercie, je me rend compte que j'ai ruiné la vie de ma fille, elle a quarante ans, je vais de ce pas la retrouver." Et elle est partie. Je ne sais pas quelle a été son histoire, qu'est ce qu'elle a exactement compris, mais cette femme-là, petite, boulotte, mignonne, d'un certain âge, sage-femme, est tout de suite allée voir sa fille et ça a fait un plaisir énorme à Thomas Verny parce que c'est ça le psychisme : c'est malléable pour toujours, tout le temps."

Maîtie : "C'est comme s'il n'était jamais trop tard."

Laura : "Jamais. Il y a un t-shirt qui dit "it's never too late to have a good birth", ce n'est jamais trop tard pour avoir une bonne naissance, c'est à dire qu'on peut y repenser mais toujours par contre, partir de la réalité. C'est avec elle que l'on construit, c'est pas avec des idées ou des... c'est vraiment avec ce qui s'est passé. On ne nomme, on le comprend, on se comprend, on se souvient. Et puis il y a la part de responsabilité de celui qui vient."

Maîtie : "Toi, tu dirais qu'aujourd'hui, pourquoi avoir un enfant aujourd'hui ?"

Laura : "Excellente question, excellente question nous sommes tellement déjà sur la planète -quoi que la planète peut donner à beaucoup plus, mais d'une autre qualité, je crois que c'est ça surtout : si nous avons un enfant aujourd'hui, autant l'avoir pour la beauté, pour la joie, pour une croissance de notre humanité. En fait moi je me considère, je nous considère tous même depuis des millénaires en train de devenir humains, nous sommes humains en devenir, des humains en quête de devenir vraiment humains. Quand les nouvelles qui viennent de la neurophysiologie disent que tout cerveau bien formé il est fait pour l'empathie, pour la compassion à cause des zones qui se rencontrent et des échanges des synapses donc un contrôle de ce qui me vient d'une impulsion, je vais la penser l'analyser, nous serions tous doués pour ça, nos cellules qui sont les neurones miroirs sont déjà prêts à nous sentir comme l'autre, que l'autre soit un arbre, soit un humain, un vent ou de l'eau d'une rivière, ça nous montre que nous n'avons pas tous réussis depuis très longtemps à être comme ça. Où sont les humains par exemple au pouvoir ? Dans les grandes classes sociales privilégiées depuis l'antiquité, où sont ces humains si merveilleux qui auraient compris la fraternité entre tous ? Y'en a pas eu, mais c'est ça notre destin neurophysiologique, alors chouette : mettons des enfants au monde donc, pour donner à la Terre une humanité qui en vaille la peine."

Maîtie : "Est ce qu'à l'intérieur de la femme ou de chacun y'a pas cette difficulté entre le devoir de vivre et de savourer la vie ? C'est comme, à t'entendre, c'est comme si quelque part on avait oublié comment on fait pour savourer la vie ? Et j'ai l'impression que ce que tu parles c'est ça c'est retrouver cette saveur d'être vivant et cette saveur de ce qui vit autour ?"

Laura : "C'est drôle que tu dises ça parce que c'est quand même ironique TOUS nos systèmes, le coude le genou, la rétine, le gosier tout absolument tout en nous, tout organe qu'il soit peau ou qu'il soit os est fait pour être en santé s'il y a de la joie. Lorsqu'ils ont découvert la biochimie il y avait un groupe de gens qui étudiaient la philosophie dans une université ici à Rio, c'était dans les années 80 les biochimies commençaient à naître comme une source très importante du coup, c'est là qu'ils ont découvert toutes les endorphines dans le colostrum et tout et puis tout le système immunitaire... Ils ont été demander aux gens de la biologie à l'université : "il y aurait il une formule de notre sang qui ferait en sorte que tout soit parfait, tous les organes puissent fonctionner ?". Une question de philosophe. Alors ceux qui étaient du département de biologie sont revenus un mois et quelque après en disant : oui, pour que toute articulation fonctionne, pour que les cheveux et j'sais pas la vésicule biliaire soit bien en forme il faudrait que le sang puisse véhiculer la joie." On sait tous les effets du stress sur la santé. Mais on a tellement peu étudié l'effet de la joie ! (9) Et de nouveau donc c'est cette histoire d'ocytocine donc le stress il est très important : si tu prends ta main et que tu souffles (dessus), c'est agréable. Pourquoi ? Parce que ta peau est intègre. Mais il elle était brûlée HA ! Ca ferait mal. Et la peau brûlée, c'est nous avec le stress, si on était intègre, le stress... *souffle sur sa main*, pour nous serait une brise, pour nous serait même un vent intéressant, serait une stimulation. C'est important, les mathématiciens ils s'en vont avec un bouquin sous le bras plein de problèmes, d'algèbres de trigonométrie, de... machin. Ils vont tout réduire au dénominateur commun, ils adorent les livres de problèmes. L'humain tel que je l'imagine c'est un humain comme ça. Les problèmes arrivent : ah chouette on va le résoudre ! Mais évidemment, pas si je suis constamment en train de chercher l'approbation d'autrui, pas si je ne suis pas tout à fait sûre d'être voulu, est ce que je me sens chez moi ou non est ce que est ce que est ce que... et on se diminue, alors qu'on est grands ! Donc savourer la vie, c'est presque un devoir... Et si on y arrive pas, si rien ne marche, bah 'faut commencer comme disent les chinois par le premier pas. On va savourer une prune, une pêche, une pomme, quelque chose qui a bon goût et puis on va remercier (10). Plus on remercie et plus on se permet d'être émerveillés... parce qu'il y a des fruits là vraiment, là à midi j'ai mangé une mangue pffff... j'aimerais être une femme comme cette mangue était mangue ! Parce que ce règne végétal là, il a atteint une plénitude, à moi de marcher vers ma plénitude d'être humain, peut être ça me prendra plusieurs vies mais nous avons le choix de nous émerveiller, de nous renforcer avec notre relation avec la vie mais plus on le fait, plus nos enfants le ferons et plus nos petits enfants pourrons le faire et après c'est inouïe. La chance qu'on pourra avoir un jour, une civilisation planétaire qui aime la planète par exemple.

Maïtie : "J't'écouterais pendant des heures et des heures mais il va falloir tout doucement arriver vers la fin, et ce que j'ai envie de te demander, riche de tout ça c'est s'il y avait une phrase que tu avais envie de léguer à l'humanité, de léguer à ces hommes ces femmes qui t'entendent, comme c'est un message pour la vie, quel message tu enverrais ?"

Laura : "Aujourd'hui je dirais faites tout ce que vous pouvez, chacun d'entre vous, pour le bonheur et le bien-être des femmes enceintes, que ce soit au niveau du gouvernement ou que ce soit au niveau de la famille, que ce soit un sourire dans le métro : apportez la joie, vivez la joie et apportez la à celles qui attentes le petit de demain."

Maîtie : "Merci beaucoup Laura."

Laura : "Merci beaucoup Maîtie, le meilleur à vous tous."

 

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(1) de nos jours encore, dans le test d'apgar pour avoir 10/10 il faut que le bébé pousse des cris.............. ou au pire grimace ! (9/10) pour dire qu'il a une bonne réactivité à la naissance.

(2) moi, ce matin, je me suis émerveillée du motif dessiné en ombre et lumière en haut de mes rideaux. Très jolis. Mais bon, je suis partiale, ce sont MES supers rideaux que j'ai posé toute seule comme une grande et que j'ai fait moi-même la tringle avec un bambou du jardin et tout alors bon, de base ces rideaux sont un putain de miracle de la vie pour moi xD !!

(3) là, mon égo a eu peur : quoi ?? Et comment j'existe moi après ??? Je ne veux pas disparaître !!!

(4) putain je viens d'ajouter un "^^" d'un coup sans réfléchir, un clin d'oeil à moi-même sans doute !! ^^

(5) NB : récupérer les vieilles vidéos cassettes de quand mes parents nous filmaient encore x).... et les développer sur format numérique !! Putain il faut trop que je fasse ça bordel ><

(6) Je pense à l'instant : peut être qu'il n'y aurait aucun besoin, pour comprendre son karma et ses ancêtres et ses antécédents, d'aller fouiller dans les sphères ésotériques profondes, la voyance etc. et qu'il suffirait d'observer ces moments là, qui posaient clairement le cadre de cette incarnation, pour se rendre compte de QUOI on avait comme bagages en arrivant, aussi bien karmiques que familiaux... et du coup, de comment les dépasser, faire le point, aller au-delà. Car, je suis persuadée que la vie étant bien foutue, elle nous donne des clefs accessibles pour se donner les moyens de travailler sur nous, d'avoir des réponses à des choses qui pourraient prendre 10 ans de méditations intensives pour apprendre. Comme par exemple quels types de peurs entouraient ma naissance ? Et si c'était précisément les choses qui me font peur actuellement, des choses que j'ai à travailler dans cette vie, car je ne l'ai pas fait avant ? Ou bien que j'ai besoin de revoir ? ...

(7) putain s'il y a UN truc qui me motiverait à MORT pour travailler mes peurs, c'est bien pour ne pas les repasser à mon enfant à naître bordel !!!!!! Alors là... Tellement je travaille sur moi c'est l'usine xD !!! Et y'aaaaa du boulot putain :/...

(8) lol

(9) psychologie positive, si tu m'entends. Ouvre un putain de master en France !!!!! Ah, non tient...

(10) putain ça en fait des notes oO... Et donc petit aparté pour signifier, que, même si j'ai commencé cet article à midi et qu'il est déjà presque 19h, que j'en ai marre et que j'ai même mal au majeur à force de taper sur le clavier (et parce que je ne sais pas me servir de mon annulaire pour suppléé xD)... bin je suis super jouasse de vous / de m'avoir écrit cette conférence et de ne pas vraiment respecter le marketing organisé par ce sommet (car le contenu de cette conférence est supposée devenir payante, par coffret etc. ........... j'ai dit ce que j'en pensais à l'organisatrice, j'espère, et puis bon je considère qu'à partir du moment où tu diffuses ton travail sur le net, tu t'ouvres à la possibilité qu'il soit piraté. Et c'est tant mieux ! J'ai hâte, perso, d'être copiée collée et détournée ! Parce qu'au moins, ça se diffuse, ça se sait, ça se communique et on a tous les moyens de savoir et d'aller mieux dans nos vies ^^...) et comme c'est une très belle conférence, je remercie mille fois Laura Uplinger d'avoir partagé son vécu et son savoir, et F & M de m'avoir donné l'occasion de les pirater XDDD !

*mode sale gosse qui a ENFIN fini, OFF !*

B'sous ^^, je vous souhaite le meilleur les gens qui lisent mon blog, surtout à vous :P

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